mardi 8 mai 2012

Les épreuves de préparation à la DIAGONALE DES FOUS (LA REUNION) se succèdent et, ce 05/05/2012, il s’agissait du :
4ème Trail des Vallées du Chevalier (54 Km et 1800 M D+)
MARCHE-LES-DAMES
Comme pour LA BOUILLONNANTE le mois passé (21 avril), la météo n’est vraiment pas bonne du tout et le terrain promet d’être ultra-boueux. D’ailleurs, l’organisation a déjà prévu le coup en annonçant sur leur site internet, la veille de l’épreuve, ceci :

Dernières infos...
Compte tenu des prévisions météo et de l'état des vallées, une partie de celles-ci sera supprimée.
Cela ne change pas beaucoup la distance + - 1,5km en moins et en temps + - 30 min en moins.
Tout ceci sera précisé en détails lors du briefing samedi
Tout va bien on vous prépare une belle course...

Ces modifications n’étaient pas pour me déplaire, connaissant la partie technique (les « fameuses » vallées) qui, dans des conditions humides, seraient dangereuses. Mais, au bout du compte, au lieu de voir la distance  diminuer, elle s’est vue augmenter de 8 Km !!!!! Le parcours fera donc 62 Km au lieu des 54 Km annoncés !!!

Ci-dessous, le profil initial :
Donc, ce samedi matin, sous la pluie et à moto, direction le centre d’entraînement des Commandos à WARTET(MARCHE-LES-DAMES).
Retrait du dossard  et j’ai tout le temps de me changer pour passer du motard mouillé au trailer bientôt mouillé !
157 trailers étaient préinscrits mais je ne pense pas que tous étaient là au départ !!!
Peu avant le briefing, je rencontre Beaucaillou, que je ne connaissais pas et avec qui je vais aller à LA REUNION. Sympa !
0830 Hr : briefing dans la salle, au sec et puis tous les trailers du long parcours se dirigent vers le pied de la butte qui est maintenant l’incontournable point de départ de ce trail !

A 0903 Hr, le départ est donné et l’assaut de la butte est engagé. Dès le sommet de celle-ci, on a déjà les pieds trempés tellement le sol est gorgé d’eau…mais ce n’est qu’un début. Quelques centaines de mètres sont parcourus pour sortir du camp et nous nous retrouvons dans les champs pour ensuite rejoindre un chemin de campagne nous amenant à WARTET. Plongée (aujourd’hui, c’est bien le mot…) vers les Fonds de Wartet puis remontée (pas en apnée…) dans les bois puis redescente puis remontée puis…vous avez compris , ça monte et ça descend. Les montées sont pénibles car la boue nous fait glisser en arrière et les descentes sont casse-g…le car la même boue nous joue des tours ! Jusque là, je m’en tire bien : pas de chute.
Après +- 8 Km, retour au pied du camp et on regrimpe dans la forêt domaniale de MARCHE-LES-DAMES pour redescendre ensuite au pied des rochers d’escalade du camp. Vers le 10ème Km, on attaque la falaise et on a bien besoin de ses mains pour se hisser au sommet de ce mur rocheux. Vu la météo, nous éviterons toutes les grimpettes similaires des années antérieures. Malgré tout, les GO nous ont réservé quelques bonnes buttes casse-patte dans cette forêt.

Bientôt, je me retrouve avec DINE avec laquelle je parcourrai toute l’épreuve, parfois ensemble, parfois distant de quelques centaines de mètres, sans plus.                                            
                                                                                                                                      
Après +- 2 Hr de course, arrivée au 1er ravitaillement (ferme à BEEZ) situé vers le 16ème Km. Je refais le plein de mon bidon (en plus de ma poche à eau) et je repars à travers les étables de la ferme, sous le regard impassible des vaches.
Le parcours nous fait passer encore à travers bois et nous débouchons dans la carrière de BEEZ que nous quittons bien vite pour passer à travers les prairies sous le viaduc de BEEZ (merci aux usagers de ne pas jeter de canettes !) et arriver aux rochers des « GRANDS MALADES » (c’est pour nous ???). Nous traversons la MEUSE et nous attaquons le versant opposé en direction de ERPENT. Bois, champs et chemins de terre (transformés souvent en petits rus) nous amènent à ERPENT. Nous traversons le bois d’ERPENT, nous passons sous l’autoroute et nous remontons vers d’autres bois par des chemins ( ???) toujours aussi boueux pour arriver près des COMOGNES.  
Ensuite, à travers des chemins de terre (de boue), descente progressive vers MOZET. Remontée à travers bois et redescente vers GOYET où nous longeons un peu le SAMSON. Là, surprise du GO pour traverser la route : non par le dessus mais bien par en-dessous à travers un petit tunnel dans lequel je dois quasiment marcher à 4 pattes (on ne pense pas aux grands…).
 
                                             
Sitôt cette petite fantaisie accomplie, de nouveau une bonne grimpette à travers bois, puis des chemins de campagne et ensuite descente vers THON, au 40ème Km, où se trouve le 2ème et dernier ravitaillement. Cela fait +- 5 Hr que le départ a été donné. Je suis bien et la pluie recommence, pas de chance ! Je refais le plein complet de ma poche à eau et je suis bien inspiré au vu du rallongement imprévu (pour les coureurs) du parcours !!!

On quitte le ravito par une échelle, on remonte la route sur quelques centaines de mètres et on bifurque à nouveau dans les bois.   On arrive aux carrières de BONNEVILLE et on redescend ensuite à SCLAYN où nous traversons la MEUSE. Nous longeons le fleuve sur quelques centaines de mètres et nous franchissons un passage à niveau (j’ai eu de la chance : même pas 3 minutes après, le signal était au rouge) avant d’entamer une longue montée (encore) dans les bois de Foresse. Après +- 2 Km sur le plateau, alternance de montées et descentes vers VEZIN.
On arrive de nouveau aux Fonds de Wartet (57 Km selon mon GPS !!! Cela fait déjà 3 Km de plus que prévu…) et, bien sûr, remontée vers WARTET avant de redescendre vers MARCHE-LES-DAMES.

Avant d’arriver vraiment au bas de la localité, devinez, on remonte à travers bois pour se « taper » une descente vraiment casse-pipe (que l’on avait montée au tout début du trail) et nous amener les pieds dans le ruisseau, non loin de l’Abbaye Notre-Dame-du-Vivier. Selon les GO, c’est pour nous décrotter les chaussures : bien vu ! On en est au 60ème Km !!!!
On revient vers le pied du camp par un chouette sentier et nous empruntons, en guise de dessert, les interminables escaliers amenant au camp supérieur. Au sommet, il ne reste plus que 400 M pour franchir la ligne d’arrivée, ce qui est fait après 07 Hr 47 de course pour moi.
Dine arrivera quelques minutes plus tard et Beaucaillou, pas en forme et pas encore retapé, a arrêté au 40ème Km.

Résultat : je suis content, j’en ai eu pour mes sous (8 Km de plus que prévu…et sans me tromper !), pas de crampes, bonne ambiance.
Une bonne douche bien chaude et ensuite retour, à moto et sous la pluie, at home. Quelle journée !!!

Pour info :             - 1er         :               Esmond TRESIDDER                           : 05 Hr 24                                            
                               - 4ème       :               Eric BROSSARD (BORN TO RUN)    : 05 Hr 59 (1er V1)
                               - 62ème    :               moi (BORN TO RUN)                           : 07 Hr 47 (9ème V2)
                               - 66ème    :               LAINE Claudine (DINE)                     : 07 Hr 51 (2ème dame)
                               -120 ème
                                 et dernier finisher : AZZOLINI Adriano                      : 10 Hr 52, accompagné par le serre-file Poulet                                      
                         
Le team BORN TO RUN a de tout dans son écurie : des chevaux de course et des chevaux de trait !!!! Quel éclectisme !

                                                              
Eric BROSSARD dit Papy (le cheval de course)        








                           Joël MEUWIS dit (Buffalo) Joe (le cheval de trait)


(Buffalo) Joe